Les colosses de Memnon *

Sur la droite de la route principale qui mène à la montagne thébaine et à ses sites ; ce duo de colosses marque comme une frontière entre les terres cultivées et le désert.

Hautes de 19.5m, ces 2 imposantes statues semblent garder l’entrée de la nécropole sacrée ; elles constituaient l’entrée du temple funéraire d’Aménophis III. Les colosses représentent le pharaon assis, mains à plat sur les cuisses. Au pied des statues, de chaque côté, la mère (à gauche) et l’épouse Titi (droite)

   

La vallée des nobles *

Ticket office avant de se rendre sur le site. Dans le village de Gourna. Près de 500 sépultures privées. C’est la nécropole des fonctionnaires, des hauts dignitaires et de la cour qui n’était pas d’extraction royale. Les scènes évoquées sont avant tout tirées de la vie quotidienne, de l’artisanat, de l’agriculture autant que le banquet funéraire accompagné de musique et de danse.

La tombe de Ramose n°55, village, XVIIIe dyn jumelé avec Ouserhat et Khaemhat

La décoration exécutée en relief est d’un grand raffinement : bas relief sculptés dans le stuc. La cour et la salle hypostyle avec ses 32 colonnes sont décorées. Sur le mur de droite en entrant : au centre Ramose et sa femme. A leur gauche scène de versement de tributs avec, dans les cartouches, le détail des marchandises. Sur le mur de droite, scène de dépeçage d’un bœuf. Aux visages ronds idéalisés succèdent des visages aux traits accentués, plus étirés. Dans le banquet funéraire, l’invité de Ramose à gauche de l’entré est un peu raide et seul l’œil et le sourcil sont peints afin de souligner l’intensité du regard. Bénéficiant de l’éveil esthétique manifesté sous Aménophis III, plusieurs scènes gravées se préoccupent de problèmes d’espace. Cet aspect est manifeste pour les personnages répartis sur plusieurs plans

La tombe de Khaemhat n°57, village XVIIIE dyn

La peinture cède la place au décor sculpté dans le calcaire. Cependant beaucoup sont abimés. Les scènes habituelles alternent avec des thèmes rares. 1e salle à gauche scène de la vie rurale. En face, scène de navigation. Dans le passage menant au vestibule, Khaemhat se tient les bras levé, en adoration. De part et d’autre de la niche se tiennent les statues du défunt, de sa femme Tiyi et de ses parents. Le plafond a un beau décor de damier.

La tombe d’Ouserhat,

Les panneaux peints illustrent la vie de tous les jours. Couleurs d’une étonnante fraicheur. La tombe se compose d’une chambre, d’un passage et d’une niche. On y voit des scènes de chasse, de pêche et de cueillette.

 

La vallée des reines **

Ticket se rend sur le site même. App photo interdits. Elle recense près de 80 tombes de reines, d’enfants royaux et de jeunes princes, datant de la XVIIIe à la XXe dyn

Amon-her-Khepechef n°55

Le caveau le plus intéressent en raison de son état de conservation. La décoration fourmille de détails. Le jeune prince reconnaissable à sa mèche de cheveux est représenté en compagnie de son père à plusieurs reprises : le roi Ramsès III rend hommage aux dieux afin qu’ils accueillent favorablement son fils. Fraicheur des costumes, originalité des teintes encore très vives. La chambre funéraire n’a pas été achevée. Sarcophage de granit rose ; et dans une petite vitrine, un fœtus humain de 6 mois retrouvé au sud de la vallée des rois

Khaemouaset n°44

La sépulture du fils ainé de Ramsès III est une tombe de format réduit. La décoration polychrome est très bien conservée. Les salles sont basses et les plafonds sont couverts d’étoiles. Le prince seul, s’adresse aux gardiens des portes du royaume d’Osiris. Dans l’annexe du fond, sur la gauche, Osiris a le visage peint en vert symbole de régénération. La dernière porte est gardée par Anubis et deus lions.

 

La vallée des rois ***

Le billet pour 3 tombes. Appareil photo interdit. La vallée se divise en 2 bras : la vallée des rois et la vallée des singes. Cette dernière ne contient que 4 tombes. Cette vallée est le fruit d’une érosion qui a ouvert d’étroits passages dans les massifs calcaires de la chaine libyque. Longue de plusieurs kms, elle n’offre que la roche aux regards, ses tombes étant cachées dans es profondeurs.

Elle constitue la pièce maitresse des sites de la rive gauche et compte 63 tombes. 13 d’entre elles sont visitables ; elles peuvent être fermées pour restauration ou fouilles.

 

Le temple d’Hatchepsout **

Le ticket s’achète sur le site lui-même. Un petit train vous conduit du parking jusqu’au cirque de falaises calcaires où l’entrée du temple offre un panorama superbe. Les falaises se sont érodées en un complexe réseau de failles et de fissures plus ou moins profondes, faisant alterner ombre et lumière selon l’heure de la journée. La vallée se termine en un vaste amphithéâtre, au pied de parois verticales ocrées. L’architecte Senenmout a réussi la prouesse de construire un temple qui semble émerger de la roche. Ce temple est un spéos : sanctuaire creusé dans le roc. Particulièrement original dans sa conception, ce temple fut commandé par la reine Hatchepsout ; il se compose de 3 terrasses.

1e terrasse

Les sphinx et les obélisques qui bordaient la rampe d’accès à la 1e terrasse n’existe plus. Un des sphinx est conservé au Musée du Caire. A l’ouest, s’ouvre un portique interrompu en son centre par une rampe qui mène à la 2e terrasse. Ce portique en 2 parties se compose de 2 fois 11 piliers arrondis doublés de 11 colonnes. Deux colosses osiraiques représentant la reine étaient accolés aux extrémités.

2e Terrasse

A l’ouest, elle est flanquée d’un portique comprenant 2 fois 24 piliers. Sur la droite, de beaux vestiges de fresques. Le temple se visite de la gauche vers la droite :

la 1e salle est la chapelle dédiée à la déesse Hathor, représentée sous la forme d’une vache ou d’un visage de femme. Enfilade de chambres précédées de 2 salles hypostyles. La 1e est occupée par deux rangées de colonnes et de piliers aux chapiteaux hathoriques ; la 2e est occupée par des colonnes hathoriques et des colonnes cannelées à 16 pans. Sur ses reliefs défilent des soldats. Dans les chambres, la reine rend hommage à  la déesse. L’architecte a signé son œuvre en se faisant représenter derrière le battant de certaines niches

La 2e salle illustre l’expédition au pays de Pount. La reine de Pount est représenté obèse.

La 3e salle raconte la naissance divine d’Hatchepsout. Elle commence par le mariage sacré d’Amon-Rê avec Ahmoza, puis présente Ahmoza enceinte de 3 puis 5 mois. On la voit ensuite sur la chaise d’accouchement, donnant naissance à Hatchepsout. Enfin, Amon-Rê déclare qu’Hatchepsout doit être respectée de tous comme un roi.

La 2e terrasse est bordée au nord par un portique inachevé de 15 colonnes protodoriques. A gauche s’ouvre une chapelle dédiée à Anubis qui comprend un vestibule et 3 sanctuaires. La salle hypostyle, en harmonie avec le portique a encore son plafond bleu constellé d’étoiles jaunes

3e terrasse

Au 2e étage, elle est bordée, de part et d’autre, par une colonnade de piliers osiriaques. Derrière cette façade se cache une cour intérieure, qui devait être jadis une salle hypostyle, bordée, à gauche à la fois par une chapelle funéraire dédiée à Touthmôsis 1e et par une table d’offrande à Hatchepsout ; à droite, par un autel dédié au dieu Horakhty. Le sanctuaire se compose de 3 salles en enfilade.

 

Suite (Medinet Habou...)

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